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Bonjours, je compte partir un mois dans les balkans cet été pour découvrir la population, les cultures,... Désormais, l'UE est sur tous les fronts : après la Macédoine, elle assume également les compétences militaires autrefois dévolues à l'OTAN en Bosnie-Herzégovine, dans le cadre de la mission EUFOR, qui débute le 2 décembre 2004. Ces vidéos proviennent directement connexion directe des sites de Youtube, Vimeo ou Dailymotion. Des productions à succès comme le film « », à travers le personnage de Preskovitch et les , ont fait dire à des connaisseurs de la culture balkanique tels Jean-Marie Martin que « ne pouvant pas, légalement, se moquer des pays voisins de la France et encore moins des africains, des arabes ou des juifs, certains humoristes comme la troupe du se sont engouffrés dans le vide juridique qui leur permet de véhiculer les pires clichés sur les Balkans, et ces comédiens ne sont pas les seuls, loin de là ». Ces populations développent avec l'Empire byzantin des alliances militaires et des liens d'allégeance complexes. Le réveil du conflit gréco-turc C'est au demeurant cette même question nationale qui, du côté occidental, réveille le conflit gréco-turc et menace la cohésion de l'Alliance atlantique. Cet accident permet de mobiliser l'opinion sur la nécessité de promouvoir des stratégies régionales de développement afin de préserver l'environnement. Le concept de « Balkans » est idéologique avant d'être géographique et la Croatie, qui n'a été que partiellement affectée par la domination ottomane, ainsi que la Slovénie, qui en a été épargnée, récusent toute appartenance au monde balkanique, auquel les relie pourtant au moins l'expérience yougoslave du xx e s. Dans les Balkans, il est confronté à deux puissances montantes : la Russie des et l'Autriche des.

« Il y a quelques années, j'officiais comme DJ à New York, et, vers 4 heures du matin, j'ai eu envie de passer des airs de mariage balkanique avec des cuivres et des rythmes délirants. Les gens ont commencé à danser sur les tables et à crier de joie! Pour moi, ça a été comme un électrochoc : j'ai compris que ces danses avaient un formidable potentiel qui leur permettait de sortir du ghetto de la world music et de toucher un public très large, en particulier les jeunes. » Lorsqu'il s'extasiait ainsi, en 2004, dans les colonnes de Télérama, Stefan Hantel, alias DJ Shantel, ne se doutait pas que l'engouement pour les fanfares balkaniques n'en était qu'à ses balbutiements. Depuis, une formidable fièvre s'est emparée des jeunes musiciens qui se lancent dans cette mouvance. Rien que dans l'Hexagone, une cinquantaine de groupes estampillés « fanfares balkaniques » émergent chaque année! Certes, quelques-uns disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus, et ceux qui accèdent à une réelle notoriété se comptent sur les doigts d'une ou deux mains. Mais le public, rallié à leurs furieuses frénésies et à leur souffle vibrionnant, ne se lasse pas et en redemande. Si bien que, depuis quelque temps, quantité de groupes de variété ou de rock Gogol Bordello, Devotchka, Beirut... Comment est-on passé de l'image ringarde des harmonies municipales plan-plan et tagada tsoin-tsoin aux ébouriffantes fanfares débridées qui font fureur des petits bars de quartiers jusqu'aux dancefloors? Comment la folie balkanique et ses asymétries rythmiques ont-elles fait oublier les accents pompiers et martiaux des parades militaires? Les films d'Emir Kusturica sont une réponse. Mais ils n'auraient pu jouer un tel rôle s'il n'y avait eu, auparavant, le festival de Guca, en Serbie, où les souffleurs de la région aiguisent leur savoir-faire en se mesurant les uns aux autres. L'arrivée d'une importante diaspora est-européenne a fait le reste, tandis que les circuits de la world music et l'emballement des DJ surfaient sur la bonhomie truculente et la verve des gens du voyage. « Les Tsiganes, disait encore DJ Shantel, ont une approche très pragmatique de la musique : leur job, c'est de rendre les gens heureux, un point c'est tout. D'ailleurs, en tournée, leur seul souci est de savoir ce qu'on va manger et s'il y aura de jolies filles. » Le festival de Guca Malgré l'effondrement du communisme et les guerres fratricides qui ont ensanglanté l'ex-Yougoslavie, le rassemblement de trompettes créé en 1961 par quelques fans de musiques en fanfares a survécu. A Guca, en Serbie, les meilleurs orchestres de cuivres rivalisent de virtuosité face à un jury et à un public de connaisseurs - rejoints depuis quelques années par des flopées de touristes. Le rendez-vous est important car le gagne-pain des vainqueurs est assuré pour l'année. Ils seront les rois des mariages et des funérailles, qui se déclinent en plusieurs journées de processions et de banquets. Le clarinettiste bulgare Ivo Papasov est un des pionniers de ce jazz nourri d'ivres arabesques, né des fanfares militaires de l'Empire ottoman. Mais la star de Guca est Boban Markovic, 44 ans. Sacré cinq fois meilleur trompettiste, il excelle dans les félines lenteurs qui disent la douleur tout en revivifiant les danses traditionnelles sur des grooves jazzy, disco ou funky. Il a même failli devenir le premier Tsigane membre du jury du festival dans un pays où la hiérarchie, pour ne pas dire les discriminations, entre les « Blancs » et les « Noirs », restent, par-delà les agapes musicales, assez violentes... A écouter : Fanfares en délire, Golden Brass Summit, 2 CD Network ; Ivo Papasov, Balkanology, 1 CD Rykodisc ; Boban Markovic, The Promise, Live in Belgrade, 2 CD Piranha. L'euphorie fiévreuse, la verve poétique et narquoise des musiques de ses films, longtemps composées par son ex-copain Goran Bregovic - Le Temps des Gitans, Underground... Depuis la BO de Chat noir, chat blanc, parue en 1998, Goran et Emir font bande à part, quitte à s'envoyer des piques par opéra cuivré interposé. Au Carmen avec une fin heureuse très réussi, plus baroque tu meurs de Bregovic, en 2005, a répondu Le Temps des Gitans, de Kusturica, version live, en 2007 toujours aussi destroy, mais plutôt raté. Dans le même temps, nos deux joyeux lurons continuent de creuser le sillon des fanfares en transe, le premier avec son Orchestre des Mariages et des Enterrements agrémenté de quelques échappées vers les voix bulgares, le deuxième avec son No Smoking Orchestra, qui associe trémolos tsiganes, balalaïkas endiablées, harangues de cabaret, basse punk et boucles techno. A écouter : Goran Bregovic, Ederlezi, 1 CD Mercury ; Emir Kusturica and The No Smoking Orchestra, Live is a miracle in Buenos Aires, 1 CD Warner. La filière world Dans les années 90, tandis que le couple Bregovic-Kusturica instillait aux cinéphiles le goût des fanfares déjantées, quelques fans voyageurs commençaient un lent travail de défrichage en allant à la rencontre des musiciens qu'ils allaient produire et « manager ». Parmi eux, deux Allemands, Helmut Neumann et Henry Ernst, l'un flûtiste de jazz, l'autre ingénieur du son. Sous le nom de Fanfare Ciocarlia « alouette » , ils réunissaient, en 1996, douze musiciens du village de Zece Prajini, en Roumanie. La plupart d'entre eux étaient devenus ouvriers dans la métallurgie, réduits au chômage technique en tant qu'instrumentistes par la conjonction de deux phénomènes : la crise économique post-soviétique et la concurrence des synthétiseurs! En adaptant le thème de James Bond, Caravan, de Duke Ellington, et même Born to be wild, de Bonfire repris dans le film Borat , la Fanfare Ciocarlia s'est taillé un joli succès de par le monde. Dans la même mouvance, le Kocani Orkestar, fanfare macédonienne qui illumina la musique d'Underground, de Kusturica, fait des escapades vers le mambo ou creuse la veine orientalisante avec le fameux Ya Rayah, qu'avait repris Rachid Taha. En prime, une chanteuse à voix rauque tendance kitsch, en collants moulants, bijoux voyants et talons aiguilles. A écouter : Fanfare Ciocarlia, Gili Garabdi, 1 CD Asphalt Tango, The Story of the band, 1 DVD Asphalt Tango ; Kocani Orkestar, Gypsy Mambo, 1 CD Last Call, Alone at my wedding, 1 CD Crammed. DJ et dancefloors Dès le début des années 2000, la soirée Bucovina Club organisée par DJ Shantel transformait le Théâtre de Francfort en haut lieu de la techno tsigane. L'as des platines était bien placé pour jouer les passeurs car son enfance avait été bercée par les musiques de ses grands-parents originaires de Bucovine, aux frontières de l'Ukraine. Le meilleur de lui-même, il l'a donné dans ses remix en concert aux côtés du gratin des musiciens de l'Est. Et aussi lors de ses participations aux deux albums Electric Gypsyland, où il côtoie des DJ du monde entier pour accommoder les fanfares balkaniques aux guitares congolaises, à l'afro-beat nigérian, au reggae jamaïcain. Dans cette lignée électro attrape-tout, le combo le plus emballant est le Balkan Beat Box israélo-new-yorkais qui ratisse large, de réminiscences grecques ou bulgares en klezmer, en ragga et en hip-hop, de vocalises orientalisantes en accordéon baloche. La plupart des nouveaux groupes hexagonaux La Caravane Passe, Slonovski Bal, O'Djila, Balkan Boombastic cultivent ce cosmopolitisme. Parfois aux frontières du cliché, mais aussi souvent en inventant de nouveaux alliages qui ne peuvent que se bonifier. A écouter : Shantel, Bucovina Club, 1 CD Essay Recording ; Electric Gypsyland, 1 CD Crammed ; Balkan Beat Box, Nu Med, 1 CD Crammed.

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